Homo Empathicus : l’homme change mais comment ?

Empathie : faculté de ressentir ce qu’éprouve une autre personne.

Dans ma pratique de thérapeute, je croise la route d’un grand nombre de personnes. Parmi elles, j’en rencontre de plus en plus qui présentent des caractéristiques communes et particulières… caractéristiques qui révèlent les aspects d’un Humain aux aspirations et fonctionnements différents, que j’ai choisi de nommer « Homo Empathicus », en référence au livre de Jérémy Rifkin Une nouvelle conscience pour un monde en crise.

Si cette émergence est marquante chez un certain nombre de personnes, je n’en ai encore rencontré aucune l’incarnant complètement. Il semble que l’Homo Empathicus est en train de « pousser » en nous… mais qu’il n’a pas encore fleuri !

Homo Empathicus, d’autres t’ont-ils déjà repéré ?

Les pédagogies dites « nouvelles » (Montessori, Freinet, Steiner…) comme les approches proposant de nouveaux modèles de communication (Communication Non Violente ou communication consciente de M. Rosenberg…) reposent toutes sur l’idée que la nature de l’homme le prédispose à être coopérant, bienveillant et empathique s’il en a la possibilité… mais que nos systèmes éducatifs et sociaux détournent cette tendance.

Si l’Homo Sapiens que nous sommes, coutumier des lois darwiniennes, est choqué par une telle vision, en revanche l’Homo Empathicus qui nous habite applaudit des deux mains ! C’est à lui que ces pratiques s’adressent, lui permettant enfin de se révéler. 

Ces approches sont souvent difficiles à mettre en place, parce qu’elles reposent sur un changement des croyances intérieures. En revanche, pour ceux qui ont trouvé le temps de les expérimenter, ou du moins de se renseigner sérieusement, leur efficacité n’est plus à démontrer. Il existe donc bien un interlocuteur caché au fond de nous, qui n’accepte pas la loi du plus fort et aspire au contraire à la coopération.

Homo Empathicus, d’où viens tu ?

C’est Jeremy Rifkin qui m’a permis de donner une cohérence historique, psychologique, sociale, cognitive et économique à ce schéma de fonctionnement. Je vous recommande son livre pour éclairer cet aspect – car je ne souhaite pas appauvrir en le résumant ce qui a été si bien amené par cet auteur inspiré.

Homo Empathicus, qui es-tu?

Si je ne peux décrire un Homo Empathicus « total », faute de l’avoir rencontré, je vais décrire les vécus communs que j’ai observés chez les personnes en qui ce schéma est particulièrement actif, au point de caractériser leur personnalité : je les nommerai les HE+. À travers leur description, j’espère pouvoir participer à une meilleure compréhension de ce qu’est l’Homo Empathicus.

> Empathie et sensibilité

La personne HE+ a une capacité d’empathie très forte : elle perçoit un grand nombre d’informations dans son interaction avec les autres. Cette caractéristique l’amène à voir au-delà des masques. Elle lui permet d’appréhender facilement le fonctionnement de son entourage et de devenir souvent le confident spontané vers lequel on se tourne parce qu’on se sent écouté. L’inverse s’avère généralement plus difficile.

La faculté d’empathie devient un facteur perturbateur lorsqu’elle n’est pas correctement maîtrisée. Notamment quand la personne « absorbe » toutes ces informations comme une éponge… qui sera vite saturée. Submergée par un trop plein de sensations, elle peut se trouver désorientée ou s’en couper complètement.

La sensibilité, très développée, de l’HE+ l’amène à être facilement tourmenté par des événements en apparence anodins. Cela peut passer pour une fragilité. Pourtant, il fait souvent preuve d’une grande force dans les situations douloureuses et surmonte des difficultés qui en auraient accablés d’autres. Par exemple, Émilie est au bord des larmes quand son patron lui fait une remarque un peu injuste mais, le jour où une amie tombe gravement malade, c’est elle qui se tient à ses côtés jusqu’au bout, quand la plupart de ses « proches » ont déserté.

Proposition pour bien le vivre : apprendre à être attentif à son environnement tant physique que relationnel. Prendre conscience de ce qui nous fait du bien ou du mal. Surtout, ne pas se fier à l’idée que « tout le monde supporte ça donc moi aussi je devrais ». Attention, l’éducation nous a souvent éloignés de notre capacité à déterminer ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas, un travail de développement personnel devient alors une aide précieuse pour améliorer notre discernement.

> Aspirations

Pour l’HE+, le pouvoir, l’argent, la réussite, sociale ou familiale, ne peuvent pas venir simplement du besoin de se conformer à un code social. Ce sont des objectifs qui doivent revêtir un sens interne et prendre l’autre en considération. « Je veux bien être riche et puissant, mais pas si c’est aux dépens d’un autre », « J’ai envie de fonder une famille, mais pas seulement pour répondre à l’attente de la société ou de mes parents »…

La personne dont la structure HE+ est forte se sent souvent perplexe devant les envies de domination, de destruction, ou tout simplement devant le « jeu de rôle » qu’appellent de nombreuses situations sociales. Elle se trouve d’ailleurs souvent déconcertée par les passions que ces dernières font naître.

Cette « originalité » peut donner à la personne HE+ la sensation d’être en décalage par rapport à son environnement, et une impression d’étrangeté vis-à-vis de ses semblables. « Je me suis toujours senti(e) différent(e), un peu extraterrestre » est une expression commune chez les HE+.

Proposition pour bien le vivre : Ce n’est pas parce qu’on ne se retrouve pas dans les schémas que propose la société aujourd’hui qu’il n’en existe pas pour nous ! Il apparaît de plus en plus de voies nouvelles et d’initiatives créatives : il est important de s’y intéresser afin de ne pas se sentir seul dans sa recherche. Et si l’on ne trouve pas parmi elles ce dont on a besoin, c’est qu’on doit l’inventer ! Mais cette affirmation de notre identité à l’extérieur demande une connaissance de soi importante, il ne faut donc pas s’en vouloir de ne pas trouver immédiatement, et accepter que les choses se fassent par étapes.

(Le réseau Colibris, par exemple, est un très bon soutien pour découvrir et échanger sur ces nouvelles démarches.)

> Famille

Il était fréquent d’observer l’apparition d’un HE+ dans une famille au milieu d’une fratrie où cette caractéristique était peu marquée. Sa vie d’enfant et d’adolescent était généralement douloureuse, dominée par un sentiment d’incompréhension mutuelle. C’est l’effet « vilain petit canard ». La plupart de ces personnes sont devenues des « chercheuses » d’elles-mêmes et de leur vie, ce qui les a amenées à emprunter des chemins souvent étonnants. D’autres se sont complètement refermées sur elles-mêmes en essayant de survivre au mieux.

Aujourd’hui, de plus en plus d’enfants présentent ces caractéristiques. Le sentiment de solitude est moins marqué, quoique toujours présent.

Un parent HE+ engendre généralement des petits HE+. Avec bien sûr de nouveaux défis éducatifs, qui le laissent souvent perplexe car le phénomène est assez récent. Il essaiera d’être attentif à ce à quoi on n’a pas fait attention chez lui. Cela permettra au jeune HE+ de marquer un peu plus sa différence, mais pourra générer des problèmes d’intégration dans le groupe social classique.

Un HE+ cherchera instinctivement à s’unir avec un autre HE+. S’il trouve, le couple sera d’autant plus confortable que les deux membres sont conscients de leur différence. Une très belle collaboration pourra se mettre en place, que d’autres décriront comme originale dans son fonctionnement. Si l’un des membres, ou les deux, n’est pas vraiment conscient de sa différence, l’extrême sensibilité de chacun risquera de devenir encombrante, car non gérée avec l’attention requise. Enfin, si l’HE+ est en couple avec quelqu’un n’ayant pas la même sensibilité, il se sentira souvent incompris et seul dans la relation.

Beaucoup d’HE+ restent seuls, en raison de toutes ces embûches d’autant plus difficiles à dépasser qu’elles ne sont pas encore décrites dans la littérature.

Proposition pour bien le vivre : prendre conscience que sa différence peut devenir un véritable atout dans sa famille à partir du moment où l’on arrête de vouloir  « être compris ». L’échange ne pourra souvent se faire que sur un certain niveau, alors autant l’investir pleinement et laisser le reste de côté. Souvent, c’est à partir de là que les choses peuvent vraiment évoluer.

Se trouver une « famille » de personnes fonctionnant sur le même mode pour échanger sur les zones où ce n’est pas possible avec sa famille biologique.

S’intéresser aux nouvelles pédagogies en ce qui concerne l’éducation : on y trouve beaucoup de solutions, même si elles ne sont pas toujours évidentes à mettre en place.

Repenser les relations de couple, parents-enfants, etc. Cela signifie démarrer par ce que l’on connaît, mais ne pas s’en contenter et devenir chercheur créatif dans sa relation. Quitte à se défaire parfois de règles qui semblaient immuables… puis pourquoi pas les retrouver, mais issues cette fois d’une conviction interne, et non d’un apprentissage culturel.

> Relations

La personne HE+ apprécie d’entrer en relation, mais pas de façon superficielle. Elle a besoin de relations authentiques, basées sur une grande sincérité. Faute de groupes sociaux qui proposent ce genre d’interactions, elle est parfois tentée de s’isoler.

Si elle possède une forte énergie vitale et un aspect extraverti développé, elle pourra créer son propre réseau social, basé sur cette recherche de sincérité. Les milieux artistiques, sportifs ou étudiants sont de bons espaces pour cela. Cependant, si l’aspect émotionnel existe dans ces milieux, c’est souvent « à l’état brut » – ce qui peut devenir très fatiguant à terme.

L’HE+ est spontanément bienveillant et ne cherche pas à s’imposer ou à dominer autrui. Si une nécessité de survie ponctuelle l’a éloigné de ce chemin, il le retrouvera naturellement aussitôt que possible. La plupart des rapports entre humains sont basés sur un modèle hiérarchique où le plus fort (physiquement, intellectuellement ou en termes de charisme) l’emporte. Ce fonctionnement est issu de notre système éducatif et culturel. L’HE+ doit alors se situer par rapport à la polarité « plus fort / plus faible », ce qui ne lui convient absolument pas ! Il esquive fréquemment en essayant d’être autonome, parfois électron libre, s’il y arrive.

Proposition pour bien le vivre : découvrir et développer une troisième voie. La « communication non violente » en propose une exploration très efficace. Cette approche permet de respecter ses propres émotions comme celles de l’autre et de résoudre les conflits de façon surprenante, inhabituelle, mais efficace et même réjouissante. Entrer dans le modèle de communication de l’être de demain demande toutefois de remettre en cause des idées bien ancrées. D’après mon expérience personnelle, cette approche fonctionne remarquablement bien… tant que mes vieux démons et mes peurs anciennes, mes doutes et ma fatigue ne me font pas oublier les fondamentaux ! J’espère que ce sera beaucoup plus simple pour ma fille, à qui je montre cette façon de procéder – dans la mesure de mes possibilités – dès le plus jeune âge.

> Intelligence, compétences, traits de caractère

L’HE+ a généralement une forme d’intelligence de type globale qui convient rarement au système scolaire. Au contraire de l’intelligence séquentielle, favorisée à l’école, l’intelligence globale est intuitive et imaginative.

Un enfant HE+ peut se montrer intelligent et mature dans sa vie quotidienne (lorsqu’il a l’espace pour le montrer, car il peut aussi « faire l’idiot ») alors qu’il est en situation d’échec scolaire ou d’inadaptation sociale. Il lui est parfois possible de « jouer le jeu » dans tous les domaines, mais c’est pour lui une solution pesante et coûteuse en énergie. Si son intelligence séquentielle est également développée, l’enfant sera généralement qualifié de surdoué. Dans tous les cas, son intelligence globale n’étant pas prise en compte dans le circuit classique, il ne peut exprimer qu’une partie de lui-même ; cela engendre une souffrance qui peut finir par s’extérioriser avec intensité (échec scolaire, violence, fugues, dépression…).
Il est à noter que la dyslexie est très fréquente chez les HE+.

La personne HE+ fait souvent preuve de compétences multiples dans des domaines variés, mais il est rare qu’elle sache comment les exploiter. Obliger un HE+ à une tâche répétitive, qui ne sollicite pas ses différentes capacités, le mène vite à déprimer.

Malgré ses valeurs qu’on pourrait qualifier d’idéalistes, l’HE+ est fréquemment très réaliste. Il perçoit son environnement avec beaucoup de lucidité. Il décode les jeux de pouvoir et de manipulation… et s’en désintéresse s’il a un sentiment d’impuissance.

La plupart des HE+ se livrent fréquemment à l’introspection et à des questionnements existentiels. Souvent jusqu’à saturation mais, en proportions raisonnables, cela leur permet de se voir avec recul et de pondérer leurs pensées et actions.

L’HE+ a généralement le sens de l’humour et de l’autodérision. Son côté « grand enfant » est souvent très marqué : pour peu qu’il se laisse aller, il aime jouer, rire, bouger, y compris à des moments socialement incongrus.

Proposition pour bien le vivre : En finir avec l’idée qu’il n’y a que deux possibilités, « je suis stupide » ou « je suis génial ». Accepter que les circuits d’enseignement ne sont pas construits pour la forme d’intelligence de l’HE+. À partir de là, il est beaucoup plus facile de développer ses points forts sans insister sur ses points faibles par rapport au système éducatif. Et ce sans dépenser une énergie folle à se dévaloriser !

L’intelligence de l’HE+ lui demande de visiter bien d’autres sphères que celles du système scolaire. Que la personne soit surdouée ou non, il lui est nécessaire d’avoir un espace de développement de sa personnalité en dehors des apprentissages classiques. Chaque matière, même la musique, peut être enseignée de façon à brider le potentiel de l’HE+… Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreuses méthodes pour apprendre autrement !

> Reliance

L’HE+ éprouve le sentiment d’être relié à une sorte de « tout » par-delà les religions et les croyances dogmatiques. Son réalisme et sa capacité à voir au-delà des apparences en font toutefois un mauvais client pour l’endoctrinement sectaire.

Il présente parfois des capacités de perception intrigantes (perceptions énergétiques, rêves prémonitoires, intuitions…) qu’il ne révèle que lorsqu’une relation de confiance sans équivoque est établie. Il peut aussi rejeter ces perceptions, de peur qu’elles ne lui compliquent la vie.

L’HE+ se sentira d’autant mieux s’il est en contact avec le vivant : animaux, nature… (La métropole parisienne par exemple n’est pas un atout pour son équilibre naturel, elle le fatigue en l’obligeant à consommer une importante énergie de compensation.) Il gagnera en bien-être en s’investissant concrètement dans une forme de connexion à l’univers, que ce soit par le biais spirituel ou en lien avec la nature.

Inversement, la souffrance, l’injustice et la détérioration écologique du monde le touchent directement, mais le sentiment d’impuissance peut l’amener à préférer se couper de l’information.

Proposition pour bien le vivre : aujourd’hui de nombreuses approches existent pour soutenir cet aspect : méditation, pratiques énergétiques (tai-chi, qi gong…), lectures, techniques de développement personnel, etc. Ressentir ce lien avec le reste du monde devient moins douloureux, et même nourrissant, lorsqu’il est reconnu et exploré.

L’aspiration de l’HE+ à trouver une « joie sereine » se situe au-delà de la notion de plaisir. Elle trouvera sa réponse en partie dans sa capacité à se relier au quotidien à ce « tout ».

> Adaptation

Notre société n’a pas encore un fonctionnement dans lequel un HE+ peut se sentir à l’aise. Toutes les caractéristiques dont nous venons de parler l’obligent donc souvent à s’adapter, avec plus ou moins d’inconfort, voire de souffrance. Heureusement ses capacités de « caméléon », souvent très développées, lui permettent généralement de s’adapter aux attentes sociales, même s’il ne se sent jamais véritablement épanoui.

Si le décalage entre les besoins de l’HE+ et son existence sont trop importants, cela peut engendrer un sentiment d’impuissance qui peut à son tour l’entraîner dans la dépression ou l’amener à fuir intensément dans l’illusion (drogues, alcool, jeux vidéos…). Émergent alors des doutes, des remises en questions pénibles sur ce qu’il est et le sens de sa vie, jusqu’à lui faire perdre confiance en lui et en ses compétences.

Parfois il peut choisir délibérément une vie « moyenne » en s’acharnant à éviter toute stimulation dangereuse pour son hypersensibilité. Mais il ne peut empêcher ses particularités de percer sous cette tentative de « nivelage ».

Enfin l’HE+ qui s’affirme vraiment est habituellement vu comme une personnalité originale et décalée ; il est souvent amené à créer son propre microcosme social en harmonie avec lui (chef d’entreprise, artiste, sportif…).

Proposition pour bien le vivre : affiner sa connaissance de soi, par le biais d’un travail de prise de conscience et d’affirmation, jusqu’à trouver un endroit qui nous convient suffisamment. Puis travailler à remplir ses « réservoirs »1 d’amour, de bien-être et de reconnaissance, ainsi que ceux de nos proches. L’amour arrose l’Homo Empathicus en nous, qui se met alors à grandir joyeusement. C’est ainsi que progressivement, autour de nous, nous pourrons encourager le mouvement de transformation de notre jeune humanité ; et peu à peu, nous y  sentir beaucoup plus à l’aise.

Précisons toutefois que « remplir les réservoirs » n’est pas si évident pour nous tous qui n’avons jamais appris à le faire. Différentes personnes se tourneront vers différents moyens, passant par la communication ou la spiritualité ; mais il faut de toutes façons chercher, inventer et échanger pour avancer sur cette nouvelle route.

J’ai tenté cette expérience au niveau de mon couple et sur le plan professionnel : je suis stupéfaite par l’abondance positive que cela a généré à tous les niveaux. Cela m’a donné le courage de continuer sur ce chemin pour le moins ardu qui consiste à donner, à s’exposer dans sa différence, avec discernement – là où, naturellement, je me serais fermée pour me protéger.

(1) « Réservoir d’amour » est un terme issu des Cinq langages de l’amour, un livre de Gary Chapman. Il y détaille comment déterminer quel est le « carburant » qui convient au réservoir de chacun, et comment faire en sorte qu’il reste plein.

Être HE+

Être HE+ n’est ni un avantage ni un inconvénient : c’est un état. D’après mon expérience, nous avons tout intérêt à valoriser l’Homo Empathicus en nous et à l’épanouir, au lieu de s’épuiser avec l’Homo Sapiens peu convaincu et moyennement efficace qui nous habite.

Quand l’HE+ s’affirme, il tend à vouloir refonder les systèmes au niveau où il se trouve. Ainsi les Indignés, les Colibris, les « villes en transitions », les « éco-villages », les parents chercheurs, les éducateurs s’appuyant sur les nouvelles pédagogies, les agriculteurs défendant l’agriculture biologique, les créateurs de vêtements éthiques, ceux qui soutiennent le commerce équitable, et tous les anonymes qui essaient de « faire autrement » au quotidien, avec plus d’humanité et de bienveillance…

L’HE+ qui se met en action devient donc un soutien puissant à la grande transformation qui est à l’œuvre et dont notre époque a tant besoin, et cela d’autant plus qu’il arrive à entrer dans un réseau coopérant.

Spécial PNV : HE+ et PNV

La PNV équilibre le système nerveux et soulage la personne de la plupart de ses troubles fonctionnels, mais c’est une approche qui permet également de se rapprocher progressivement de « soi-même ». Affirmer ses limites, s’engager dans ses projets, donner corps à ses ambitions, développer la tolérance et la bienveillance – voilà ce que l’on voit apparaître au fur et à mesure du processus…

Vers la moitié de la méthode, des envies d’affirmer son originalité apparaissent, des besoins s’imposent, notre Homo Empathicus s’éveille ou se révèle ! Il veut autre chose…

Et si nous l’aidions?

HE+ au centre PNV

L’objectif du centre PNV est de développer, approfondir et transmettre la notion d’Homo Empathicus. Ainsi que de proposer des outils, techniques, informations, soutenant les personnes qui se sentent concernées par ce sujet.

Hélène Van-Seters Husson

Praticienne PNV® certifiée & formatrice

82000 Montauban
07 81 64 42 77
helene.pnv@gmail.com